Départ à 20h d'Ostende avec un plan de vol déposé vers Londres, aéroport de la City en plein coeur des docks.
Montée à 12000 pieds en Boeing 737, avec un temps nuageux et brumeux pour ce saut de puce au crépuscule par-dessus la Manche.
Au-dessus de Londres, le contrôle qui me prend en charge ne cesse de changer de fréquence : Biggin Hill, London Approch, Gathewick et enfin Eathrow.
Le ciel est très couvert et je distingue 8 avions en approche sur les différents aéroports de Londres au ras des nuages. Au loin, je vois encore des petits monomoteurs qui ne cessent de recevoir des messages de vigilance car ils cherchent à intégrer le circuit des avions de ligne pour se joindre au grand ballet nocturne.
L'ordre arrive : virage au 340 puis au 010 et descente de 12000 pieds à 2000 pieds.
Tout se passe bien si ce n'est à la sortie de la couche où je me retrouve parallèle à quelques kilomètres d'un 747 en approche sur Easthrow. Petite complication du vol, en plus de gérer l'approche, les paramètres de vol, de maintenir ma vitesse à 200 noeuds, je dois maintenant surveiller le gus pour ne pas qu'il me coupe dans un de ses virages. Le tout à 650 mètres au-dessus des toits de Londres...
Puis, je me rends compte que le contrôle m'a donné un cap qui me mène tout droit à survoler Easthrow à une altitude déjà très encombrée par les nombreux décollages et atterrissages.
Au dernier moment, alors que de grosses goûtes perlaient sur mon front, je reçois l'ordre : virage au 070 pour interception de l'ILS de La City... Ouf ! C'était proche !
Je remonte la Tamise, Buckingham est à ma droite et Piccadilly droit devant. Dans le brouillard, derrière un building à gauche, il me semble distinguer des lumières dans la brume. Ça s'annonce un peu chaud...
Tout semble bien s'annoncer, je reçois l'autorisation de poursuivre mon approche et d'atterrir.
Tout sorti, je ménage ma vitesse à 190 noeuds pour garder une marge de puissance suffisante pour dégager au plus vite si jamais je me loupe car je remarque la présence de buildings des deux côtés de ma route.
Tout sorti, je ménage ma vitesse à 190 noeuds pour garder une marge de puissance suffisante pour dégager au plus vite si jamais je me loupe car je remarque la présence de buildings des deux côtés de ma route.
Le moins que l'on puisse dire c'est que ce n'est pas aussi dégagé qu'un grand aéroport... Faut vraiment se frayer un passage entre les cheminées d'usines et les immeubles... De plus la piste me semble très petite.
Bien calé dans l'axe grâce à l'ILS, je passe tout juste entre les immeubles. Par contre, je ne reçois pas les indications de pente pour me diriger au toucher en seuil de piste...
Vu que cette piste est extrêmement courte, je réduis les moteurs à 155 noeuds et déclenche une approche un peu raide pour toucher au plus court.
Les passager ont dû le sentir passer mais je parviens à arrondir au bon moment et l'avion touche en plein seuil dans les limites des paramètres de sécurité. Full Flaps, speedbreaks deployed , throttle cut puis full reverse... Un peu de frein et l'avion s'immobilise assez vite.
Direction le parking pour décharger.
"Mesdames et Messieurs, merci d'avoir choisi notre compagnie pour ce vol à destination de La City !"
Je ne l'avais pas vu celui-là. Bon ben, t'es bon pour atterrir ton (gros cul) sur un porte-avions maintenant.
RépondreSupprimerAllez, chiche.
Vous allez voir qu'il va le faire ce malade. MDR