Cet été, pour mon 4ème voyage au Québec, j'ai vraiment le rêve de pêcher une journée entière. Peut-être parce que je travaille trop en ce moment... C'est vrai que cette semaine, j'ai travaillé chaque soir jusqu'à minuit pour la journée du livre et que le contact avec la nature des zones de pêche me manque. Alors, puisque j'ai un beau frère qui a un chalet de rondins sur un lac à la frontière de l'Ontario, je me documente.
Mais je note que toutes le limites sont données en coordonnées terrestres. Soit ils sont méga bons lecteurs de cartes soit ils ont tous un GPS dans la poche !
Côté prix, c'est entre 12.5 et 27$ selon que je prends pour une journée ou 3 jours... C'est le prix d'une saison ici mais là, la taxe sert aussi à faire l'entretien et le réempoissonnement des zones de pêche. Pas mal comme gestion ! Pour ceux que ça intéresse il y a aussi les prix pour la chasse (voir ici).
Merci tout spécial à mon épouse pour mon cadeau d'anniversaire ainsi qu'à sa copine Thys pour l'avoir importée des USA... Maintenant, je vais pouvoir faire du bon boulot avec mes élèves !
Petit vol FS 2004 pour se remettre en forme et vérifier que j'ai encore mes bases...
Départ à 20h d'Ostende avec un plan de vol déposé vers Londres, aéroport de la City en plein coeur des docks.
Montée à 12000 pieds en Boeing 737, avec un temps nuageux et brumeux pour ce saut de puce au crépuscule par-dessus la Manche.
Au-dessus de Londres, le contrôle qui me prend en charge ne cesse de changer de fréquence : BigginHill, LondonApproch, Gathewick et enfin Eathrow.
Le ciel est très couvert et je distingue 8 avions en approche sur les différents aéroports de Londres au ras des nuages. Au loin, je vois encore des petits monomoteurs qui ne cessent de recevoir des messages de vigilance car ils cherchent à intégrer le circuit des avions de ligne pour se joindre au grand ballet nocturne.
L'ordre arrive : virage au 340 puis au 010 et descente de 12000 pieds à 2000 pieds.
Tout se passe bien si ce n'est à la sortie de la couche où je me retrouve parallèle à quelques kilomètres d'un 747 en approche sur Easthrow. Petite complication du vol, en plus de gérer l'approche, les paramètres de vol, de maintenir ma vitesse à 200 noeuds, je dois maintenant surveiller le gus pour ne pas qu'il me coupe dans un de ses virages. Le tout à 650 mètres au-dessus des toits de Londres...
Puis, je me rends compte que le contrôle m'a donné un cap qui me mène tout droit à survoler Easthrow à une altitude déjà très encombrée par les nombreux décollages et atterrissages.
Au dernier moment, alors que de grosses goûtes perlaient sur mon front, je reçois l'ordre : virage au 070 pour interception de l'ILS de La City... Ouf ! C'était proche !
Je remonte la Tamise, Buckingham est à ma droite et Piccadilly droit devant. Dans le brouillard, derrière un building à gauche, il me semble distinguer des lumières dans la brume. Ça s'annonce un peu chaud...
Tout semble bien s'annoncer, je reçois l'autorisation de poursuivre mon approche et d'atterrir. Tout sorti, je ménage ma vitesse à 190 noeuds pour garder une marge de puissance suffisante pour dégager au plus vite si jamais je me loupe car je remarque la présence de buildings des deux côtés de ma route.
Le moins que l'on puisse dire c'est que ce n'est pas aussi dégagé qu'un grand aéroport... Faut vraiment se frayer un passage entre les cheminées d'usines et les immeubles... De plus la piste me semble très petite.
Bien calé dans l'axe grâce à l'ILS, je passe tout juste entre les immeubles. Par contre, je ne reçois pas les indications de pente pour me diriger au toucher en seuil de piste...
Vu que cette piste est extrêmement courte, je réduis les moteurs à 155 noeuds et déclenche une approche un peu raide pour toucher au plus court.
Les passager ont dû le sentir passer mais je parviens à arrondir au bon moment et l'avion touche en plein seuil dans les limites des paramètres de sécurité. Full Flaps,speedbreaks deployed , throttlecut puis full reverse... Un peu de frein et l'avion s'immobilise assez vite.
Direction le parking pour décharger.
"Mesdames et Messieurs, merci d'avoir choisi notre compagnie pour ce vol à destination de La City !"
Dans le monde moderne, la femme est maintenant libre. Elle a décidé de prendre sa destinée en main et d'occuper des postes à responsabilités. Fini la levrette et bonjour le coup d'endromaque ! Sur la route, elles conduisent autant, voire mieux que nous. Est-ce là un esprit revanchard ? Peut-être pas car ne leur refusez pas leur priorité sous peine de les voir vous emboutir de leur plein droit. Je n'ai rien contre tout cela, que du contraire - bien que la politique belge devrait leur être refusée... mais c'est un autre débat. Cependant, dans cette ère d'évolution sociale et sexuelle, il reste un groupe d'irréductible qui refusent de se soumettre à cette tendance darwinienne de l'évolution. Par tous les moyens, elles cherchent à préserver une image de la femme fragile et ... disons... naïve. A elles seules, elles forment une catégorie d'humains à part qui ne fonctionnent sur aucun autre modèle - voire ne fonctionnent pas du tout... Leur logique est plus souvent basée sur un rythme latino démodé qu'on appelle le "bimbo" (adaptation lyophilisée du mambo) dont la traduction au Collins est "ravissante idiote". Vous l'aurez compris, ce peuple barbare et anticonformiste, c'est celui des blondes !!! Pas toutes, je le concède, mais avouez que leurs guerrières rebelles sont très appliquées !
Un joli site d'un grand passionné qui fait de si belles photos pro qu'il n'est pas rare de les retrouver sur Airliners.com, le site le plus exigeant de la photo aérienne. http://www.airpic.net/index.html
On a tous nos mauvais jours mais faut relativiser. Tens, il y a deux jours, j'étais pressé, "encore à la bourre", j'avais travaillé une partie de la nuit à boucler un dossier pour le boulot et je n'avais dormi que 4 heures. De plus une conférence allait me clouer sur une chaise pendant 6 à 8 heures sans possibilité de faire le moindre sarcasme pour me décontracter. Pas eu le temps de me faire des tartines et je devais conduire ma maman à son travail. Tout mis l'un dans l'autre, ça me paraissait une montagne. Je roulais vite et nerveux tout en pestant losque sur la route, j'ai vu un gros tas de sable au pied d'un poteau d'éclairage et j'ai dit à ma mère : "Encore un jeune fou qui roulait comme un prout !" Ce à quoi elle m'a répondu : "C'est une mère de famille de 45 ans, de la région, qui a dérapé cette nuit en rentrant chez elle. Elle a été tuée sur le coup..." Là, j'ai relativisé. Chaque jour, je passe à 80 km/h à deux mètres de ce poteau... Juste pour ne pas arriver en retard à mon travail. J'arrive toujours avec 1 heure d'avance pour éviter les bouchons et prendre le temps de boire deux cafés avec deux cigarettes...
Le reste de la journée, je m suis dit que tout ce qui m'arrivait n'était finalement pas si mal. Finalement, c'est un peu con la vie ! A moins que ce soit nous qui soyons un peu con parfois ?
Relativiser : faire perdre le caractère d'absolu d'une chose par une mise en rapport avec autre chose comparable. (le dictionnaire.com)
Le sarcasme (du grec ancien σαρκασμός sarkasmos) désigne une moquerie ironique, une raillerie tournant en dérision une personne ou une situation. Il est mordant, souvent même amer et blessant. Il peut être considéré comme une forme d'ironie piquante ou belliqueuse.
Le sarcasme reprend souvent des paroles qui viennent d'être prononcées pour en retourner la signification. À l'oral, une intonation ou une mimique aide généralement à reconnaître cette sorte d'humour. À l'écrit, il est plus difficile à déceler et est facilement mal interprété.
Tandis que le cynisme relève d'une bravade contre les valeurs, les convenances et les principes de la société, le sarcasme est plutôt une réaction à une situation plus piquante et amère.
Il se rapproche de l'humour noir, mais est plus acerbe là où l'humour noir cherche plutôt à faire rire. Le sarcasme n'est généralement pas considéré comme une forme d'humour.
Ainsi lorsqu'en salle des profs où les sujets les plus sérieux comme les plus délicats inondent le goût acre du café brûlant trop vite avalé, j'aime me mêler des conversation pour reprendre la dernière phrase du dialogue et en retourner le sens. Mais comme dit dans la définition de notre dictionnaire académique virtuel, c'est souvent pris pour une moquerie contre l'auteur et non contre la situation absurde que je tente par là de dénoncer. D'où, peut-être, une partie de l'explication de ce manque de complicité avec les esprits voisins qui coupe tout accès la la bienveillances des personnalités que je côtoie... Bien que, dans certain cas, il en est toujours une, pas bien riche mais autrement compensée par la largeur du coeur, qui reprend à haute voix ce que je dis tout bas pour mieux faire valoir son plumage. Par contre, si je vole trop haut pour lui, il tentera toujours de me ridiculiser devant la flore intestinale malfaisante de la critique, un peu comme un canon de DCA tentant d'effacer du ciel ces abominables bombes volantes venues défigurer Londre lors de la deuxième guerre. Mais je n'en veux à personne car chacun est ce qu'il est ! Nous avons besoin de tous pour voire nos erreurs et saisir ces opportunités de progresser. Si tu ne tombes jamais, comment apprendras-tu à te relever !
J'aime donc ces joutes verbales et ces références littéraires telles que de comparer l'habillement d'une personne avec l'improbable rencontre de deux personnages de contes ou comparer une attitude adulte avec son homologue enfantin... C'est si bon de se sentir vivre intellectuellement même lorsque personne ne comprend. Personne ? Est-ce alors de l'ego démesuré ?
Parlons d'une quête ! Celle de ce petit regard discret qui à lui seul efface la moquerie ou le rejet. Ce regard qui dit : << P... c'est vrai ! Il a touché la dimension puérile des choses que nous érrigeons en obstacles.>>
Bon, si t'as lu jusqu'au bout et rien compris, je connais un gars en province qui donne des cours de rattrapage. Va au bord de la mer, mets 3 cailloux en bouche et crie "Platon" à tout rompre. S'il ne répond pas tout de suite, plonge et surtout, recrache pas les cailloux. Juste au cas où tu flotterais !
Le rôle des chasseurs dans une mission de police du ciel (comme le faisaient la 350 sqn) est d'intercepter aussi rapidement que possible un appareil qui semble rencontrer une difficulté dans l'espace aérien national. C'est ainsi que, durant la dernière quinzaine de février 2009, deux F16 de Florennes ont dû passer le mur du son pour intercepter un "heavy" dans le nord du pays. Cette manoeuvre n'est pas passée inaperçue puisque deux commerces des environs de Gent ont vu tomber leur faux plafond suite au passage du mur du son (qui s'est quand même fait à plus de 10 000 pieds d'altitude = plus de 3000 mètres). Dans ce cas précis, les pilotes ont interceptés un C117 de la Royale Air Force en panne de radio lors de son vol de retour d'Irak vers sa base anglaise. Sachant que l'avion volaient à 800 km/h et ne devait survoler qu'une petite portion du nord de notre pays, on comprend mieux que cette manoeuvre s'appelle "QRA" (QuickReactionAlert). Une fois l'appareil intercepté, les deux F16 doivent déterminer si l'avion a juste un problème technique, dans quel cas ils vont l'accompagner jusqu'à la piste la plus proche et l'assister dans ses manoeuvres, ou s'il représente une menace, dans quel cas ils peuvent recevoir un ordre d'abattre l'avion. C'est pour cette raison que les F16 se positionnent l'un du côté gauche du cockpit de l'avion en difficulté, l'autre à l'arrière avec ses armes enclenchées. Dans les années 50-60, nombre d'avions Américains et Russes se sont interceptés le long du "rideau de fer" en ne respectant pas ce positionnement. Dans les deux camps, des manoeuvres mal interprétées entre pilotes ont données lieu à l'ouverture du feu par les tourelles des bombardiers interceptés... et donc, faisant des morts. Mais tuer n'est pas le but de ces alertes QRA, que du contraire ! C'est ainsi que nos F16 ont régulièrement porté secours à des avons de ligne en panne de radio ou d'instruments de navigation, devenant leurs yeux et leurs oreilles. Les pilotes (intercepteur et intercepté) communiquent alors via des gestes faisant partie d'un code international connu de tous. Pour ce donner une idée de la manoeuvre, voici une vidéo postée par PiedrodelPiero sur le site "http://www.patricksaviation.com/" montrant cette interception simulée lors du meeting aérien de Sanicole en 2007. Un Fouga Magister de la Composante Air est intercepté par 2 F16. Cliquez ce lien ci-dessous. http://www.patricksaviation.com/videos/Piedro%20del%20Piero/3949/
Par contre, ce type d'interception d'un monomoteur civile par un A10 telle que vous pouvez la visionner ci-dessous est peu probable car l'A10 est un chasseur de char opérant à très basse altitude et le largage de leurres thermiques n'est pas sensé faire partie de la manoeuvre... Je pense plutôt à deux copains qui s'amusent pour la vidéo souvenir.
Voici une vidéo de la RAF montrant des équipages partant en alerte QRA...
Et une autre rapportant les communications radio de F16 en mission QRA
Ici, un reportage de la BBC où un bombardier Russe a été intercepté puis escorté par la RAF suite à une énorme erreur de navigation.
et enfin, un Boeingd'AirIndia escorté en sécurité à son aéroport par l'armée de l'Air Indienne.
Bref, cette manoeuvre est fréquente et les pilotes s'y entraînent beaucoup pour être capable d'aider au mieux les avions rencontrant des difficultés. Sur le territoire belge, on compte environ trois alertes QRA réelles par mois. Raison pour laquelle il y a toujours 2 pilotes et 2 avions en alerte 24h/24h, 365j/an... Pourquoi donner tant de l'argent de nos impôts pour financer de telles alertes me direz-vous ? Je vous répondrai par cet article relatant la mauvaise expériences vécue par des pilotes de l'USAF Europe et une famille belge...
Voici une de mes réalisations dont je suis particulièrement fier : Un cockpit de F16 de chez Italeri, échelle 1/12.
Cette réalisation m'a pris plus de 100 heures...
Ici, j'ai voulu représenter le modèle F-16A, un des premiers reçus par la Force Aérienne Belge, avec un casque aux insignes du 350 sqn alors basé à Beauvechain.
Historiquement, la 350ème a été créée (et s'est bien distinguée) durant la Batailled'Angleterre. Sur le sol belge, sa principale mission était de faire la police du ciel... et le combat aérien. Je me souviens, enfant, d'avoir eu plusieurs fois l'occasion de voir ces pilotes pratiquer le close combat à basse altitude du côté d'Esneux. En fait, dès que le ciel se couvrait, ils rappliquaient avec leurs jets et jouaient à cache-chache avec les cumulus. C'était vraiment très impressionnant !
Je pense que c'est également eux qui ont eu pour mission d'intercepter les fameux OVNI venus s'entraîner sur la Belgique fin des années 80.
Au passage, quelques liens documentaires et une vidéo de cette escadrille.
Ah ! La bonne époque ! J'ai découvert la simulation de vol via FS98 (1998) et le vol réseau sur Internet en 2002. Au passage, je me suis fait quelques amis dans le milieu comme le "Teutonique" et le "Miraud". Cette vidéo montre un vol avec ce dernier qui est un passionné de Spitfire mais qui ne sais pas trop comment on pilote ce genre de machine, même s'il a le niveau d'instructeur civil à son actif. Petit clin d'oeil aussi à l'équipe "Concordia"... Mais ce sera l'objet d'un autre post.